Il s’agit d’une citation d’un rapport récent du Conseil interagences américain sur le sans-abrisme (USICH) intitulé : “ALL IN : Le plan stratégique fédéral pour prévenir et mettre fin au sans-abrisme”.
L’itinérance cause clairement des problèmes de santé. L’espérance de vie moyenne d’un citoyen américain est de 77 ans, mais les personnes qui ont connu l’itinérance n’ont que 50 ans. Plusieurs maladies chroniques sont plus courantes chez les sans-abri (voir la figure ci-dessous).

De plus, le sans-abrisme exacerbe les disparités raciales, car le sans-abrisme est plus courant chez les Latinos et en particulier les Afro-Américains.

L’une des principales causes de l’itinérance est que « le loyer est trop élevé ». Il n’est pas surprenant que certains des marchés du logement les plus chers comptent la plus grande population de sans-abri. En fait, la plus grande population de sans-abri aux États-Unis se trouve là où je vis, à Los Angeles.

Quelle est la solution? USICH a plusieurs solutions. Ils commencent à annoncer ce qui suit :
… Le logement doit être traité comme un droit humain et le logement comme des soins de santé
C’est une morsure sonore utile, mais qu’est-ce que cela signifie? Dans quelle mesure le logement est-il un droit humain ? De toute évidence, vivre dans un manoir n’est pas un droit humain. La principale question est donc de savoir quel niveau de logement sera garanti.
En outre, certaines des politiques préconisées par l’USICH peuvent avoir des effets à la fois positifs et négatifs sur le logement. Par exemple, le rapport traite des droits des locataires et de la possibilité d’utiliser des suspensions d’expulsion comme cela s’est produit pendant COVID. À première vue, cela semble être une évolution positive pour réduire le sans-abrisme. À court terme, la protection des locataires réduirait l’itinérance car il serait plus difficile pour les propriétaires d’expulser les locataires. D’une part, ces dispositions sont susceptibles d’entraîner une augmentation des loyers. Par exemple, supposons que le locataire ne paie pas de loyer ou détruise la propriété. Dans ces cas, il sera difficile pour les propriétaires de les expulser. Ainsi, les propriétaires sont susceptibles d’augmenter les loyers en réponse à ces dispositions relatives aux locataires afin de maintenir le retour sur investissement. Si les loyers augmentent, le sans-abrisme pourrait également augmenter à long terme. Ainsi, la protection des locataires peut avoir pour effet imprévu d’augmenter l’itinérance. Je pense que l’itinérance diminue à mesure que la protection des locataires augmente au départ, mais ensuite, après un certain point, le coût pour les propriétaires d’être surprotecteurs à l’égard des locataires entraînera une augmentation des loyers et davantage d’itinérance.
Bien que la mise en œuvre de solutions au sans-abrisme soit un défi, nous pouvons tous convenir que le sans-abrisme est un énorme problème et que le résoudre améliorera considérablement la santé des Américains aujourd’hui.